Manoir, Kerouallan (Lignol)
— Lignol (Morbihan)
📝 Description
Manoir Ce site patrimonial est un élément du patrimoine breton situé en milieu isolé à Lignol. Son origine remonte aux périodes suivantes : 1er quart 16e siècle ; 17e siècle, 1500, 1699. Historique : Edifice construit en 1730, remanié. (enquête de 1970)La première mention de la terre noble intervient dans un aveu de Henry de Keremar en 1402. Les réformations de 1427 et 1444 montrent que Kerouallan appartient alors à Jean de Boutouillic qui y demeure. Propriété en 1478 de Philippe Dando, alias de Kerouallan, qui l'avait acquise, cette sieurie était un ramage de la seigneurie du Coscro. A la montre de 1481, Philippe Dando est dit de la maison de sire de Guémené. La réformation de 1666 mentionne "la maison et manoir noble de Kerouallan avec une métharie, un moulin et quelques hommes". La famille de Kerouallan conserve le manoir jusqu'au milieu du 20e siècle, à l’exception d'une brève période au milieu du 17e siècle, et à la Révolution où il est vendu comme bien national à Jean-Marie Cadoret.Le logis est sans doute construit au début du 16e siècle. L'appentis postérieur du corps principal est construit au cours du 17e siècle. Les lucarnes de la façade sud sont ajoutées en 1730 (cette date lue lors de la première enquête, n'a cependant pas été retrouvée en 2015).Au début du 19e siècle, la partie est du corps principal est en ruines : elle est remplacée dans la 2e moitié du siècle par un appentis à usage de remise. A la même époque, une tour d'angle est insérée à la jonction des deux corps de logis. L'escalier dans la tour postérieure est remplacé par un escalier en bois à rampe en ferronnerie ; le corps en retour est raccourci, porte et jour sont de nouveau percements.La restauration actuelle date des années 2000, avec reprise des toitures, de la partie haute de l'angle nord-ouest de la tour, ajout d'une lucarne identique à celles du logis sur le corps bas en retour, tandis que la remise ayant remplacé la parte est du corps principal est laissée en ruines. (C. Toscer) Ce site fait partie de l’inventaire du patrimoine breton. Voir le dossier complet