Corps de garde crénelé actuellement maison, Port Larron (Le Palais)
corps de garde crénelé type 1846 n° 3 pour poste garde-côtes — Le Palais (Morbihan)
📝 Description
Corps de garde ; réduit Ce site patrimonial est un corps de garde crénelé type 1846 n° 3 pour poste garde-côtes situé en milieu isolé à Le Palais. Son origine remonte aux périodes suivantes : 3e quart 19e siècle, 1850, 1874. Historique : La "Commission mixte d'armement des côtes de la France, de la Corse et des îles" de 1841 demande la construction d'un poste garde-côtes consistant en un corps de garde défensif n° 3 pour la protection de l'aiguade de la Belle Fontaine, en remplacement de la batterie existante. Le premier projet présenté en 1847 envisage de placer le corps de garde derrière l'épaulement de l'ancienne batterie située 70 mètres à l'est de l'aiguade. Dès 1848, l'Inspecteur-général du génie en tournée à Belle-Île, le général Noizet, demande de rapprocher le corps de garde de la citerne en le plaçant dans le petit vallon immédiatement à l'ouest de celle-ci. Le registre contenant les recommandations des Inspecteurs-généraux ayant été momentanément égaré, le chef du génie conserve l'emplacement initialement envisagé lors de la reprise des projets début 1857. La découverte derrière une étagère du document perdu amène à la rédaction d'un contre-projet dans lequel le corps de garde trouve son emplacement définitif. La construction commence en 1859 et est achevée en 1860. Le poste garde-côtes de Port Larron n'est pas conservé par la Commission de défense des côtes en 1874. Il est déclassé par la loi du 27 mai 1889, et transféré, avec l'aiguade et l'ancienne batterie, au ministère des Travaux publics le 10 juin 1891. Le corps de garde, qui n'est pas utilisé par les Ponts et Chaussées, est remis aux Domaines en 1926. Des particuliers manifestent leur désir de l'acquérir. En juillet 1939, le poète surréaliste Robert Desnos demande à louer le corps de garde. Les Domaines accèdent à sa requête, mais le déclenchement de la guerre et l'Occupation empêchent l'affaire de se conclure, l'armée allemande utilisant le bâtiment comme casernement. Le poste est acheté en 1954 par un particulier qui le revend au début des années 1970 à la famille des propriétaires actuels. Le bâtiment est alors transformé en habitation. Ce site fait partie de l’inventaire du patrimoine breton. Voir le dossier complet