Église Saint-Jean-Baptiste du Temple (Carentoir)

clocher en haut de nef ; croix palis ; monolithe ; trilobée ; à cinq trous — Carentoir (Morbihan)

Église Saint-Jean-Baptiste du Temple (Carentoir)

📝 Description

église paroissiale Ce site patrimonial est un clocher en haut de nef ; croix palis ; monolithe ; trilobée ; à cinq trous situé en milieu en village à Carentoir. Son origine remonte aux périodes suivantes : 13e siècle ; 16e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle, 1200, 1999. Historique : La paroisse de Karantoe est mentionnée en 1182, dans la charte apocryphe de Conan IV confirmant les donations en faveur des Templiers en Bretagne. Dès la fin du XIVe siècle, l’ancien établissement templier de Carentoir est le chef-lieu d’une commanderie hospitalière, car en 1391, on trouve un certain frère Guillaume Gasteau en tant que mes° et commandeur de labaillie et mesons de l’ospital de Carantouer au’em’t apele temple de la couefferie de mallanzac. En 1443, frère Jean de La Roussière signe une quittance en qualité de commandeur du temple de Karentoer, c’est la plus ancienne mention connue du Temple de Carentoir. En 1520, frère Jan Briolus est Commandeur de lhopital du temple de caratoir et de ses apartenances qui consistent tant en mesons jardins vignes boays et futaiz prez viviers garaines. Un demi-siècle plus tard, frère Jean Pelletier rend aveu en 1574 et précise qu’au Temple de Carentoir il y a mayson et manouayre de la commandrie avecques esglise cimetiere et mayson presbyterale contenant tant en court et jardins vignes prez patures terres labourables formant environ six journaux. La justice patibulaire est assise sur les landes du temple proche du moulin à vent de la commanderie. Dans un aveu de 1643, le commandeur Gilles du Buisson déplore la destruction du manoir commandal pendant la Ligue : au derriere ladite eglize vers amont sont les vieilles mazieres ou aultres fois estoit le logix et manoir du commandeur qui a este desmolli par l’injure de la guerre civille fors une grange qui est pour serrer les gerbes de la dixme. Mis à part la destruction du manoir commandal, le bourg du Temple conserve sa physionomie jusqu’à la Révolution Française. En 1744, le commandeur Jacques-René Frin des Touches rénove entièrement le chœur de l’église du Temple et fait construire un imposant retable, puis, le 9 Juillet 1752, la voûte qui sépare la nef du chœur est restaurée aux frais des paroissiens. Sur le cadastre napoléonien de 1825, on distingue aisément un porche en saillie du pignon occidental, mais en 1900, il fut démoli. Enfin, les dernières traces romanes de l’église du Temple disparaissent pendant la campagne de travaux de l’architecte ordinaire des Monuments Historiques du Morbihan, René Guillaume : destruction des fenêtres romanes de la nef remplacées par de grandes baies en plein-cintre, suppression des hauts contreforts et suppression du mur de refend et de la voûte en berceau qui séparaient la nef du chœur Ce site fait partie de l’inventaire du patrimoine breton. Voir le dossier complet

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