Moulin à blé de Caulnes, puis moulin à blé et à tan de Saint Pern Couëllan, puis Barbé, puis tannerie-mégisserie Roupp, actuellement maison, Moulin de Caulnes (Caulnes)

moulin intermédiaire, de plan allongé, comptant moins de deux étages carrés, abritant parfois le logement du meunier à son extrémité (type B3) — Caulnes (Côtes-d’Armor)

Moulin à blé de Caulnes, puis moulin à blé et à tan de Saint Pern Couëllan, puis Barbé, puis tannerie-mégisserie Roupp, actuellement maison, Moulin de Caulnes (Caulnes)

📝 Description

Ce site patrimonial est un moulin intermédiaire, de plan allongé, comptant moins de deux étages carrés, abritant parfois le logement du meunier à son extrémité (type B3) situé en milieu en village à Caulnes. Son origine remonte aux périodes suivantes : 3e quart 19e siècle, 1850, 1874. Historique : Le moulin à blé initial, d''origine banale, est une petite structure artisanale établie sur la rivière de la Rance. En 1855, la famille de Saint Pern Couëllan, propriétaire du moulin et du château de Couëllan à Guitté, est autorisée à faire réparer la couverture et à exhausser les murs de son moulin ; elle souhaite par ailleurs faire construire une nouvelle usine destinée à pulvériser les écorces. Réglementé par arrêté préfectoral du 25 janvier 1856, le moulin de Caulnes est exploité par le sieur Barbé, fermier et locataire au moulin depuis le 16 juillet 1856, successeur de Joseph Robichet. Au cours de l'année 1856, le premier moulin subit ainsi plusieurs travaux d'agrandissement ; il est surélevé d'un étage et un moulin à tan est construit dans son prolongement. Cette seconde usine consiste en un bâtiment qui mesure 10 m de longueur sur 7 m de largeur ; il est placé à l'est du premier édifice de manière à laisser entre les deux usines un espace de 4, 30 m de largeur destiné aux deux vannes motrices et aux coursiers dorénavant abrités par un bâtiment d'eau bâti en pan de bois. Ces travaux sont confirmés par le procès verbal de récolement daté du 28 septembre 1857. Le déversoir mesure 10, 80 m de long, tandis que le vannage de décharge présente une largeur effective de 2 m. Par le broyage des écorces de chêne et de châtaignier, l'usine de Caulnes fournit alors le tan nécessaire au tannage des peaux traitées par les nombreuses tanneries en activité dans la commune, dont la tannerie Allouët située juste en face. Ultérieurement, le moulin à blé va être de nouveau agrandi, par l'ouest cette fois ; des tirants métalliques, placés lors de ces travaux, sont toujours visibles sur la façade nord. En 1893, M. Barbé, devenu propriétaire de l'édifice, est autorisé, par décision préfectorale du 20 septembre de la même année, à faire des réparations à son barrage ; il en profite pour surélever de 0, 15 m le niveau du barrage et des ouvrages régulateurs de l'usine. En 1917, le service hydraulique invite les héritiers Barbé à rétablir tous les ouvrages régulateurs à leur niveau ancien défini dans l'arrêté de 1856. Les travaux destinés à abaisser le niveau du déversoir, commencés le 17 février 1921, sont achevés en mars de la même année. L'usine de Caulnes cesse son activité dans les années 1930. En 1960, une tannerie-mégisserie, dirigée par M. Roupp, est attestée sur le site. Actuellement, les bâtiments abritent une maison.En 1857, la roue hydraulique en-dessous du moulin à tan mesure 1, 80 m de largeur. Une roue hydraulique, de 6 m de diamètre et dotée de quarante pales, est conservée sur le site. Elle a été construite comme à son origine par Louis Hamon, charron menuisier à Guenroc (22). Ce site fait partie de l’inventaire du patrimoine breton. Voir le dossier complet

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