École primaire dite école Sévigné, anciennement école publique de filles de la rue Lehellec, 2, 4 ruelle de la Poissonnerie (Vannes)

📝 Description

Ce site patrimonial est un élément du patrimoine breton situé en milieu en ville à Vannes. Son origine remonte aux périodes suivantes : 4e quart 19e siècle, 1875, 1899. Historique : Ecole primaire établie sous la municipalité d'Emile Burgault sur l'emplacement d'un ancien hôtel particulier dit hôtel et enclos Giquel du Nedo. Pour ce faire, le conseil municipal décide en mars 1881 l'acquisition de cet hôtel, alors propriété des époux Muiron, pour la somme de 42 000 francs. Cette acquisition comprenait une maison, un jardin et des dépendances cadastrées sous les numéros de parcelles 1887 et 1886. Les plans d'origine (dont on ne possède plus qu'un plan général) sont dressés par l'architecte Amand Charrier en 1883. Il prévoyait la conservation d'une partie des bâtiments longeant la ruelle de la Poissonnerie. Le premier devis de la construction de l'école représente une dépense de 130 000 francs à laquelle l'Etat contribue pour 60 000 francs. La somme totale, acquisition comprise, s'élèvera en définitive à 154 000 francs. Le plan initial (fig.8) fut modifié peu de temps après en raison d'une rectification de l'alignement des rues Lehélec et de la Poissonnerie : le bâtiment scolaire conserva sa forme avec pavillons latéraux, mais il fut implanté différemment, obliquement par rapport au corps de logement des institutrices. Cette modification eut un impact sur les dimensions de la cour, réduite, ainsi que sur les bâtiments rue de la Poissonnerie dont certains devaient être conservés et qui furent reconstruits. Les travaux sont confiés à l'entrepreneur vannetais Paul Grandeau.En raison de l'augmentation régulière du nombre des élèves, l'école a été agrandie à plusieurs reprises. En 1893, la salle de dessin est restaurée et aménagée en salle de classe pour 42 élèves sur les plans de l'architecte Edmond Bassac. En 1899, une 6ème classe est ouverte dans le pavillon réservé aux adjointes. En 1933, l'entrepreneur Le Gohlès obtient le marché pour la construction d'une classe et d'un préau. La toiture d'origine en tuile visible sur les anciennes cartes postales a été remplacée par de l'ardoise de même que le parterre enclos d'une grille placée devant le bâtiment de classes a disparu au profit d'un parking, sans doute dans la 2e moitié du 20e siècle. Ce site fait partie de l’inventaire du patrimoine breton. Voir le dossier complet